A l'arrache dans un monde de brutes.

Salut.

Bon ! C'est un peu avec tristesse que je ponds ce topique.
J'écoute beaucoup les infos.
Je coupe et recoupe ce que j'entends pour ne pas me faire abuser.
Mais au finale, je constate que 80% des infos que j'entends sont des mensonges ou des demie vérités.
Cela me désappointe car c'est une manière de désorganiser les personnes, la citoyenneté, la motivation et la cohésion.
Un sentiment de colère me surprend quant je vois cela.
Qu'en pensez-vous ?
Est-ce que je devient fou ?
Avez-vous le même sentiment ou pensez vous que l'on s'en fait trop ?
Qu'avec nous ou sans nous ce qui doit se passer se passera ?
Ou que ce monde est géniale et qu'il va le rester encore longtemps ?

Merci d'avance pour vos réponse et votre participation à ce topique.

Septenza

Ce monde est peut-être génial par certains aspects mais cependant bien inquiétant par de nombreux autres.

C'est un fait que lorsque l'on écoute les infos, on ne nous parle que des choses laides et graves de ce monde et jamais des belles et bonnes choses et en cela, c'est en effet déprimant.

C'est sur que scotché à la com on n'en attrappe des maux.
Le top pour se changer les idées, c'est d'oter la colle qu'ont a aux oreilles à se mettre trop près des appareils.
Puis d'aller respirer. De se mettre les doigts de pieds en éventail au bord de la mer à siroter une limonade.
Ce en prenant bien soin de servir du journal pour se couvrir la tête pour que le soleil ne frappe pas.

Oui, vous avez raison.
On ne parle pas assez des choses qui sont faites dans le bon sens et on ne se détend pas assez non plus quand on en a besoin.
Pourtant il me semble que rien est fait pour que nous nous rassemblions mais bien au contraire tout nous divise dans un but de profit sur cette division.
Par exemple, je trouve que l'on extirpe trop facilement certains mots de leurs contexte réel pour les utiliser à toutes les sauces.
On va parler de dégraisser une entreprise pour la rendre plus rentable, alors que l'on renvois des personnes chez eux en supprimant leur travail et leur utilité.
On va parler de libéralisme pour une façon d'agir qui n'ai que du vole et de la déstructuration organisé.
Et par dessus cela, nos médiats se taisent ou mentent mais ne nous mettent pas en confrontation avec la réalité.
Ce qui fait la part belle aux brutes de touts poile pour nous exploiter, nous abrutir et voler notre avenir.

Bon ! Toujours pareil, ce que je dit n'est pas la réalité, mais ma réalité et je peux me tromper.
A bientôt.

Septenza

Les infos.... c'est le monde de l'image surtout, on nous montrent pas tout et les images sont souvent "choisies" pour ne montrer que ce que les médias veut faire passer.....
Les images de guerres, de morts, de destruction nous choquaient à l'époque, elles sont malheureusement banalisées aujourd'hui.... juste une petite allusion au départ pour ne pas "heurter" les "plus sensibles"!!!! y'en a -t-il de moins en moins ?

Fleur

Eh bien oui, ce n'est que le monde de l'image, je suis bien d'accord avec toi.
Mais plus de réelles informations et trop de choses essentiels passe par l'oublie sous prétexte que non seulement plus personne ne s'y intéresse, mais que cela ne fait pas de l'audimat.
Alors pour le spectacle il y a déjà le cinéma, il faudrait que les informations redeviennent ce que l'on attend d'eux, c'est à dire être informé mais pas divertit.

Septenza

Que j'ai peur de vivre dans un tel monde où l'on congèle des bébés, où le plus fort écrase le plus faible, où le mauvais piétine sauvagement le bon, où la laideur engloutit la beauté, où la violence étouffe la douceur, où... !!!

Salut Myosotis.

La peur est normal, elle préserve du malheur.
Il ne faut juste pas en avoir de trop, histoire de ne pas se faire déborder.
Mais là ce qui est inquiétant, c'est que l'on constate un camouflage permanent des information qui nous concerne.
Je donne juste un exemple parmi tant d'autres.
Sais-tu qu'à Montpellier, il n'y a pas longtemps, il s'est produit une énorme manifestation des infirmiers et anesthésiste.
Et bien rien, pas un mot sur cet évènement.
Et à Paris, la même chose s'est passé et pour que l'on en parle, eux ont bloqués la gare de Montparnasse, ce qui à bloqué pratiquement tout les trains de l'Ouest de la France.
Si ça nous fait pas réfléchir des évènements pareils, alors vivons les yeux et les oreilles fermés.

Septenza

Septenza a écrit:La peur est normal, elle préserve du malheur.

Si la peur permet en effet d'éviter certains dangers en ne se mettant pas en situation de danger justement grâce à la peur que nous en avons, elle ne préserve hélas pas du malheur du moins, pas de tous les malheurs.

myosotis a écrit:
Si la peur permet en effet d'éviter certains dangers en ne se mettant pas en situation de danger justement grâce à la peur que nous en avons, elle ne préserve hélas pas du malheur du moins, pas de tous les malheurs.

Oui pour le malheur incontournable et qui ne dépend pas de nos actions.
Mais quand on agit, la peur bien souvent nous empêche de faire n'importe quoi.
Bien sur ça ne devrait pas être comme ça et c'est nos bons sentiment qui devraient nous préserver de cela.
Mais pas toujours, la peur peut aussi jouer de garde fou.

Septenza

Septenza a écrit:

myosotis a écrit:Si la peur permet en effet d'éviter certains dangers en ne se mettant pas en situation de danger justement grâce à la peur que nous en avons, elle ne préserve hélas pas du malheur du moins, pas de tous les malheurs.

La peur peut aussi jouer de garde fou.

La peur associée au simple bon-sens est en effet un garde-fou efficace. Il y a les peurs "utiles" qui nous évitent de nous mettre bêtement en danger et les phobies inutiles, liées à notre vécu et dont on se passerait bien.

Le problème, c'est qu'avec la peur, on n'avance pas....
On passe au yeux de certains pour des personnes qui n'ont aucunes ambitions et pourtant, moi la peur me paralyse, pour tout, même des petits rien de la vie...

Fleur

FLEUR a écrit:Le problème, c'est qu'avec la peur, on n'avance pas....
On passe au yeux de certains pour des personnes qui n'ont aucunes ambitions et pourtant, moi la peur me paralyse, pour tout, même des petits rien de la vie...

Il y a certaines peurs que l'on apprend à gérer car autrement, ça deviendrait vite invivable. Je prends un exemple précis que je vis actuellement : sur mes quatre enfants, trois ont à présent le permis. Crois-tu qu'il me soit facile de les voir partir au volant de la voiture alors que je sais le nombre de cinglés qui circulent sur les routes ?

Si je commence à penser à tous les risques qu'ils courent, la peur me fait venir des sueurs froides dans le dos et je suis terrorisée à l'idée qu'il puisse leur arriver un accident et pourtant, il faut bien que je les laisse vivre leur vie.

Alors je fais tout mon possible pour canaliser mes peurs et remets mes enfants, mes amours, mes indispensables chéris entre les Mains de Dieu auquel je crois et avec confiance, j'agite en souriant la main, en les regardant s'éloigner vers leur destin...

Il nous faut gérer nos peurs... j'y arrives, certes difficilement pour certaines choses, dépasser mes "limites" aller de l'avant, mais à quel prix tant émotionnel que physiquement.
Je me soigne..... enfin qu'en la réalité est souvent devant moi....
Moi j'ai 3 enfants, dont un proche du permis... et j'y pense aussi.
merci myosotis pour ton commentaire.
Fleur

FLEUR a écrit:Il nous faut gérer nos peurs... j'y arrives, certes difficilement pour certaines choses, dépasser mes "limites" aller de l'avant, mais à quel prix tant émotionnel que physiquement.
Moi j'ai 3 enfants, dont un proche du permis... et j'y pense aussi.
merci myosotis pour ton commentaire.

Si nous parvenons à canaliser nos peurs pour ne pas être des mères étouffantes pour nos enfants, nous n'arriverons pourtant jamais à nous débarrasser totalement de la crainte qu'il puisse leur arriver quelque chose de grave, plutôt mourir nous-mêmes mais nous sommes des mamans, Fleur et nous serons toujours inquiètes pour nos enfants plus que pour nous-mêmes.

Comme toutes les mamans.....
Je sais qu'ils pendront leur envol, sans moi, c'est la vie, je l'accepte, mais la crainte, de les voir souffrir ou être malheureux dans un monde de plus en plus "sauvage" m'angoisse.

Je te comprends Fleur, je te comprends si bien... mais entre mamans, on se comprend toujours !

Et bien tout dépend ce que vous appelez un monde sauvage.
Perso, j'ai plus l'impression que ce monde devient hermétiquement clos, ou l'individu souffre moins qu'avant mais ou sa solitude détruit ses rêves et son manque d'idéaux le lobotomise pour n'en faire qu'un pion.
Et le manque de cohésion et d'informations le laisse airer dans une vie sans goût ou la répétition de son train-train quotidien peu vite se transformer en ras le bol.
Alors même qu'il y a tant de choses à faire, non seulement pour sauver cette planète qui devient une pétaudière, mais aussi pour évoluer le comportement humain qui est toujours autant sexiste, machiste et égoïste.

Admin

Je trouve que ce monde devient de plus en plus "sauvage" peut être pas le bon terme... mais le mot exact me manque.
L'irrespect, la vulgarité, ont fait place à la gentillesse et l'honnêteté. Aujourd'hui on ne respect plus les personnes âgées, handicapés, ou autres. On ne se dit même plus bonjour! les voisins ne se connaissent même pas!!! je ne rêves pas d'un monde parfait, impossible , mais certaines choses ont belles et bien exister pourquoi plus maintenant?
Quand mon fils a eu 15 ans, il a été agressé par une personne âgée qui l'avait prise pour un voyou alors qu'il voulait juste l'aider à monter les escaliers avec son sac de commission. les 2 ont été surpris par la réaction de chacun.... à méditer....
Tu as raison de dire qu'il devient hermétiquement clos.... Et c'est bien dommage.
Fleur

Pas de soucie Fleur, tu t'exprime très bien.
Il y a de la sauvagerie chez ceux qui insultent et qui cassent sans vraiment de raisons apparentas.
Mais apparente seulement, car en fait tout le monde peu se rendre compte qu'il y a de grosses lacunes dans nos sociétés dites civilisés.
Le respect qui se perd en est une, mais le mauvais partage, le racisme, le sexisme, la peur de l'autre, la perte d'identité, de repaires ou de statue sociale, en sont d'autres que nous ne combattons pas vraiment au quotidien, mais que nous tolérons par ce que l'on est trop désunit face à ceux qui nous divisent pour mieux régner.
Et le camouflage de l'information, de plus en plus flagrant, contribue à nous abrutir.

Setenza