Seul contre tous

"On se croit dans un monde civilisé, mais c'est vraiment la jungle, et dans cette jungle, si ta envie de vivre, ta intérêt a faire partie des animaux les plus forts. Si tu fait partie des autres, tu es juste un bout de gibier bon à sauver ton cul en courant toute ta vie. Mais tout ça c'est de la loterie. Et tout se décide à ta naissance. Soit tes né pauvre comme la grande majorité et tu encaisses la puissance des autres et tu marches au pas, mais à force d'être humilié tu devient violent. Soit tes né riche et alors tu fait gaffe à ton fric, tu fait comme les autres, tu fait semblant d'aimer ta femme, tes enfants, tes amis, comme eux font tous semblant de t'aimer. Mais le jour où ta vie ou ta maison prennent feu. Que tes rêves de petit bourgeois s'écroulent. Et que tu n'a plus rien à leurs donner. Tes frères, tes soit disant amis, ils se rejoignent tous pour t'écraser. En silence. Tout en faisant semblant de vouloir t'aider. Ils 'attendent que ça pour se sentir mieux. Plus tes dans la misère, plus tu leurs demande de l'aide, plus ils se sentent au dessus de toi. Ils t'écrasent. Mais moi, je crois que je ne serait plus jamais bien, ça y est, j'ai chuté. Et je suis dans la merde. J'y suis tout entier, tout au fond. Mais je n'ai pas peur. Au contraire. Je ne demande de l'aide à personne. J'irais lus loin. J'irais jusqu'au bout.
Je creuserai un tunnel dans cet océan de merde qui m'entoure. C'est ça l'intérêt à aller au bout. Toute mon existence n'a été qu'une merde. Une merde colossale voulue par une salope de mère qui a pris son pied et dont je ne connais même pas le visage. Et si je décide de mourir je pourrais tout me permettre. Plus de place pour un châtiment, donc plus de crime. Et si certains plaisir sont interdits, c'est parce que des connards en soutane ou en cravate en on décidé ainsi. Mais moi ces inconnus je ne les aime pas. Ils n'ont fait que m'écraser de tout leurs poids pendant toute ma vie. Au nom de leur morale, ils n'ont fait que m'enculer. Pourquoi je ne me flinguerai pas. Oui, personne ne remarquerait mon absence, ça arrangerait tout le monde. Ben oui, je pourrais crever, puis rien, le vide, comme avant ma naissance. Mourir ça doit être comme dormir... En mieux."

Salut AENEA.

Je viens de lire ce que tu écrit.
J'y sent du désarroi et je peux comprendre, j'ai vécus cela et on a des envies noirs.
Pourtant la vie est simple, ce sont ceux qui amassent sur le dos des autres qui la compliquent et tentent de la transformer en piège ou tu peux comme tout un chacun tomber.
La seule chose importante à posséder dans la vie c'est la santé et la sensibilité.
Je ne sais pas si tu as la santé, mais tu ne m'a pas l'air dénoué de sensibilité pour écrire ce que tu écrit.
Perso, je me fiche d'être née dans la merde, d'y vivre et d'y crever.
Le mérite d'un homme se mesure aux obstacles qu'il a à surmonter.
Que le riche bouffe et gaspille, il aura à répondre de ses actes devant le monde entier, quand celui-ci finira par se détruire.
Moi je lutte au quotidien pour vivre, découvrir, faire plaisir et me faire plaisir et aussi pouvoir dire que ce n'était pas facile mais que j'y suis arrivé.
En ce moment je suis célibataire séparé et j'ai deux enfants.
J'ai touché l'alcool, la folie et je me suis écroulé dans les larmes.
J'ai fait de la psychiatrie, mais il m'a bien fallut sortir de la nuit.
Et je me suis reconstruit, alors que je voulais me donner la mort, que j'avais flirté avec elle.
Pour tant une chose curieuse s'est passé.
J'ai été victime d'un dédoublement de personnalité.
Celui du jour se battait avec son malheur en souhaitant survivre, ne serait-ce que pour ses enfants.
Et celui de la nuit, qui apparaissant toujours après une bouteille de rhum, était un puissant destructeur qui n'avait peur de rien et s'adonnait à la boue et à la nuit.
Pourtant quelque chose est venu me dire que je n'étais plus seule, par une journée de pluie.
Un appel téléphonique, où la personne qui me parlait me menaçait de mort et me prévenait que j'avais été trop loin.
Je ne me suis rappeler de ce que je faisais la nuit que quant je suis entré en soin et qu'il ma fallut rester en chambre capitonnée.
Je me suis mis à parler alors à mes soignants psychiatrique (ou psychologique, comme tu voudra) et j'ai déversé un océan de mots et de larmes.
Puis j'ai réussi à remonté du trou ou j'étais tombé.
Et je me sent bien plus fort qu'avant, même si ma petite famille à volée en éclat et que ma santé en à pris plein sa gueule.
Garde l'espoir, c'est la richesse du pauvre, mais souvent l'espoir te fait avancer au delà de la ou t'amène le pognon.
Ne serait-ce qu'une vrai amitié ou un véritable amour ne se vend ni ne s'achète pas.
Il se donne simplement.

Bonne journée à toi.

Septenza

Ton parcours fut douloureux et nombreuses les épreuves qui jalonnèrent ta route et c'est pourquoi je comprends ta colère, tes illusions perdues, ton mal-être et toute ta désespérance... mais j'ose croire que quelques soleils vinrent parfois illuminer ta vie !

On ne fait pas forcément semblant, tu sais et quelques valeurs sûres résistent encore et c'est tant mieux, à la noirceur de notre pauvre humanité en perdition.

Pour survivre dans les eaux troubles de notre monde si glauque et ne pas devenir un requin parmi tous les autres redoutables requins, il est primordial d'avoir une saine et épanouissante philosophie existentielle.